Conte populaire chinois
En Chine, un porteur d’eau possédait deux grosses cruches, chacune d’elle pendante aux extrémités d’une solide perche qu’il portait sur ses épaules.
L’une des cruches était fêlée et perdait de l’eau sur le trajet, tandis que l’autre livrait toujours une pleine portion d’eau.
À la fin de la longue marche de la rivière à la maison, la cruche fêlée arrivait toujours à moitié pleine. Tout se passa ainsi, jour après jour, où le Porteur livrait seulement une cruche et demi d’eau à sa maison.
La pauvre cruche fêlée était honteuse de son imperfection, et misérable du fait qu’elle ne pouvait accomplir que la moitié de ce qu’elle était supposée produire.
Un jour, près du ruisseau, elle s’adressa au Porteur d’eau , « J’ai honte de moi-même, de ma fragilité et à cause de cette fêlure à mon côté qui laisse fuir l’eau tout au long du parcours lors de notre retour à votre demeure. »
En entendant ces paroles, le porteur décida de prendre la cruche fêlée et de faire le chemin vers la rivière avec elle.
« Viens, j’ai quelque chose à te montrer, vois-tu, nous allons aller à la rivière. »
En marchant, il lui dit : « Tu vois le côté opposé du sentier, celui que l’on emprunte lorsqu’on revient de la rivière, celui qui au retour de la rivière est de ton côté, celui sur lequel tu perds plus de la moitié de ton eau, où tu fuis par ta fragilité. Regarde bien, c’est le côté du chemin qui est fleuri. Sans la fêlure à ton côté, ces fleurs ne seraient pas là et je n’aurais pas pu admirer chaque jour leur beauté lors de ma marche vers la rivière. »
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